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Où sont les différentes plaques signalétiques de l'estafette
 Voici un schéma qui nous le dit
ESTAFETTE
En 1 : c'est le N°de frappe à froid qui est sur la joue d'aile gauche et caché par le tapis de sol
ESTAFETTE
 
ESTAFETTE
En 2 : c'est la plaque ovale rivetée sur la partie gauche de la niche du moteur
En 3 : la plaque en losange agrafée sous la plaque ovale
ESTAFETTE
La plaque ovale comporte :
Le N° du type (chiffres découpés)
Le N° de fabric (chiffres découpés)
Le N° d'équipement (chiffres frappés)
Indice d'équipement
Jusqu' à 1967 =>indice 10
Depuis 1967 =>indice 100
 
La plaque en losange comporte :
Le N° du type (chiffres gravés)
Le N° de chassis (chiffres découpés)
 
Le N° de série du type doit être le même que sur la CG
ESTAFETTE
En 4 : le N° moteur. Il est riveté sur le bloc juste au dessus du filtre à huile
ESTAFETTE
En  5 : une étiquette collée sur la porte chauffeur, nous donne la pression des pneus
ESTAFETTE
comme celles ci
ESTAFETTE
Et suivant les modèles, la taille des pneus est différente
(Tiens étiquettes collées !! => Autocollant ?)
 
En  6  : il y aurait ici dessous, sur la traverse de plateforme,
le N° de châssis et le N° du type frappé aussi ?
et à ma connaissance personne ne l'a encore trouvé
ESTAFETTE
 
En 7 : il y a ces numéros et ces trois lettres, indiquant la ref de la peinture et le lieu de fabrication de l'auto
ESTAFETTE
ils sont peint au pochoirs sur la traverse de liaison
ESTAFETTE
Daniel de Touraine nous en parle plus en détail,
dans la rubrique REPARE L'ESTAF => carrosserie => peinture
 
Et en 8 :  la plaque de tare
elle est située, bien sur, à l'extérieur sur le montant entre la porte passager et la porte latérale
ESTAFETTE
Petit ZOOM
ESTAFETTE
On y lit :  le PV, le PTC, la longueur, la largeur, et la surface en m² de l'auto
Voilà ! Vous savez tout Wink

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De nos jours, il n'est pas rare d'entendre parler les gens ou les journalistes «d'estafette des gendarmes» pour qualifier un «Renault trafic» un «Peugeot expert» ou dernièrement un «Ford Transit» !

N'y voyez aucune niaiserie, mais c'est bien la preuve que L'ESTAFETTE traverse les époques en marquant les mémoires !

En 1960, la Gendarmerie Nationale prévoit le remplacement de ces vieux breaks, par un véhicule plus adapté aux missions et avec une meilleure capacité.

Marché national oblige, les trois marques françaises sont sollicitées.

Citroën présente son HY. Problème : le cahier des charges de la Gendarmerie stipule les banquettes arrières dans le sens de la marche. Ce n'est pas le cas du HY. Peugeot présente son D4B : Là aussi le positionnement des banquettes, et son allure vieillissante forceront les gendarmes essayeurs à l'exclure de la compétition.

Renault présente son nouveau véhicule : l'Estafette alouette. Un véhicule avec un encombrement réduit, présentant six places dans le sens de la marche, doté d'un rayon de braquage court, une bonne maniabilité avec une visibilité parfaite.

Renault décroche le marché, et fournira à la Gendarmerie près de onze mille estafettes en vingt et un ans de commercialisation.

Les premiers modèles R 2130 A, seront noirs, sans gyrophare, équipés de six places assises, dont deux repliables pour recevoir un brancard, dû à la mission de secours routier dévolue à la gendarmerie. Elles seront munies de l'option «portes arrières placard». L'aménagement et l'équipement restant aux mains de l'institution. En 1962, les estafettes seront de couleur bleue nuit.

Le modèle R 2132 A sera livré à l'identique jusqu'en 1963, et verra l'abandon de l'option «portes placards» dès 1964. Elle sera alors fournie en 8 places assises.

1969, le modèle R 2132 A fait place au R 2136 A, et il en sera ainsi jusqu'à la fin de commercialisation du véhicule. Cette même année, la Gendarmerie Nationale équipe tous ces véhicules neufs d'une robe «bleue moyen», puis «bleue de France». La couleur de ces véhicules sera par la suite officiellement appelée : «bleu Gendarmerie»

1980, la fin de commercialisation est prévue à la régie, qui engendra un nouveau cahier des charges, pour un nouvel appel d'offre.

Pour autant, certaines estafettes sorties au court de l'année 80, se verront affectées en unités, qu'a la fin de l'année 1981. Le remplacement des véhicules n'intervenant qu'au potentiel kilométrique atteint ou dès lors que le véhicule n'est plus en capacité de rouler dans son état.

Certaines de ces dernières estafettes (1981) seront utilisées dans les groupements, écoles de gendarmerie, ou unités d'état major, comme «VUR» (véhicule utilitaire routier) et ne seront alors plus équipées de leurs banquettes arrières.

Il est à noter, que durant toute leur carrière sous les drapeaux, les estafettes de Gendarmerie ne seront jamais équipées de moteur plus puissant que celui qui l'équipe en série. L'image de l'estafette d'unité autoroutière «sur gonflée», est totalement imaginaire.

Les dernières estafettes réformées, le seront qu'en 1994 !